[EGREGORE] Partie II, chapitre 51
51. Nous passâmes ce qui restait de la nuit à l’auberge, montant la garde chacun à notre tour. Je n’étais pas parvenu à convaincre Dorn et Ewald de rentrer chez
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51. Nous passâmes ce qui restait de la nuit à l’auberge, montant la garde chacun à notre tour. Je n’étais pas parvenu à convaincre Dorn et Ewald de rentrer chez
50. Appuyé contre un mur, Bartek soignait sa jambe blessée. Il avait gravement sous- estimé Cantor. Formé aux armes, formé au combat, ce vieil homme aux allures de vagabond cachait
49. J’entendis des pas. Mon heure approchait. La confrontation était inévitable et de manière étrange, cette idée m’apaisait. Je ralentis ma respiration. Inspirer. Expirer. Les pas se rapprochaient toujours plus.
48. Ewald se leva. « C’est l’heure », dit-il. « Allons-y » « Mais par où commencer ? On ne peut pas fouiller toute la ville à nous seuls. » « On peut commencer par retourner au
47. Après avoir tiré, je pris la fuite. « A présent, nous sommes quitte », pensai-je. Mais je n’avais pas le temps de m’y attarder. J’avais gagné du temps en immobilisant Bartek,
46. Bartek comptait sur la cohorte de chasseurs de prime pour ralentir Cantor, mais décidément, ces chasseurs étaient des incapables. Il le vit tenter de s’extirper de la mêlée et
45. J’avais encore, en souvenir de ma dernière rencontre avec Bartek, une cicatrice toute fraîche sur le flanc. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me retrouve aussi vite. Il
44. A quelques mètres de lui, Bartek le vit. Il avait dû contourner la zone portuaire à la faveur de la nuit. Bartek eut un sourire mauvais lorsque Cantor le
43. Je n’avais plus beaucoup de temps pour trouver l’auberge. Ewald et Dorn devaient être très inquiets. Je me dis qu’il était étrange de se sentir aussi proche de gens
42. « Pas trop tôt ! » Bartek sauta sur le quai avant même que le bateau ne soit amarré. Il vit dans la nuit les torches des chasseurs de primes patrouillant