[EGREGORE] Partie IV, chapitre 96
96. La couleur de Bartek était sombre. Et terne. Comme une vieille souche d’arbre rongée par les années. Comme la couleur de ses pensées qui l’une après l’autre l’avaient mené
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96. La couleur de Bartek était sombre. Et terne. Comme une vieille souche d’arbre rongée par les années. Comme la couleur de ses pensées qui l’une après l’autre l’avaient mené
95. Tadeusz galopait, toujours obsédé par la rage. Il arriva à la chefferie. Malgré l’heure avancée, un attroupement s’était formé devant la porte du bureau du chef. Il consignait consciencieusement
94. « Il avait l’air enragé. Dépêchons-nous d’aller prévenir le chef » dit Radomìr. Mais Merunka ne bougea pas. « C’est étrange la vie, n’est-ce pas ? » « Merunka ? » « Un instant, on pense
93. Tadeusz se saisit de la plus affûtée de ses lames. Puis il se rendit dans son écurie et scella un cheval. Il partit au galop, direction la chefferie. En
92. Hasel me lança mon bâton, que Bartek avait envoyé hors de ma portée plus tôt. J’eus tout juste le temps de parer son coup. C’est alors que je remarquai
91. De retour en ville, l’estrade était laissée à l’abandon. Merunka demanda ce qui s’était passé. Radomìr lui raconta toute l’histoire. Elle rit lorsqu’il lui dit qu’il avait été appointé
90. Les deux gardes étaient sur le point de constater un meurtre. Le fermier s’apprêtait à tuer le marchand. « Papa ! » Au moment où Radomìr allait commettre la pire erreur
89. Lorsque le moment d’émotion passa, Ian m’interpela. « Cantor, viens te placer face à moi. » Je m’exécutai. Ian se tourna vers le groupe. « Merunka, Dorn, Ewald et Hasel. Vous représentez
88. « Alors, dites-nous ! » s’impatienta Dorn. Je pris une inspiration. « Merunka, te souviens-tu de la façon dont nous nous sommes rencontrés ? » « Oui. » « Tu as presque forcé la main à
87. « On peut considérer chaque valeur comme une coordonnée spirituelle », continua Ian. « Un état de conscience précis et équilibré, que chaque âme cherche à atteindre à chaque expire pour s’élever.