83.
Merunka commençait à désespérer. Les bruits à l’étage s’étaient tus et personne ne
l’avait entendue hurler à pleins poumons. Son épaule était endolorie à force de
cogner la porte. Elle s’assit dans un coin.
Mais elle se releva bien vite quand elle entendit le son d’un sifflement. Une note,
pure et simple. On aurait dit que quelqu’un jouait de la flûte à côté d’elle. Non, pas
à côté. Dans sa tête.
Quelqu’un jouait de la flûte dans sa tête. Aussi absurde que semblait l’idée, cela lui
fit penser à Cantor.
Elle disparut soudainement, comme la flamme d’une bougie dans un courant d’air.